« Cependant, nous n’en sommes pas encore là : la révolution n’est pas à l’ordre du jour – ni dans la théorie, ni dans la politique, ni dans l’art. Aujourd’hui, celui qui entre le mot « révolution » sur un moteur de recherche va, selon le moment et le lieu où il effectue sa recherche – et après l’inévitable article de Wikipédia, bien sûr – tomber sur une série télévisée américaine, le site d’une agence événementielle, une publicité pour des vélos couchés promettant une bike revolution, un bar d’étudiants à Graz, et enfin une boutique en ligne qui propose, sous le label « Révolution » les « styles les plus chauds » au rayon des pyjamas. En le considérant sous cet angle, on pourrait envisager le problème de la révolution de manière très détendue… »
(de « La haine de la culture : Pourquoi les démocraties ont besoin de citoyens cultivés » par Konrad Paul Liessmann)